Enfin, Apple admet ralentir ses anciens iPhone

C’était un secret de polichinelle, mais il ne restait plus que le principal intéressé à l’admettre. En effet, Apple empêche délibérément les puces des anciens iPhones d’atteindre leur pleine puissance sous certaines conditions. L’entreprise prétend que cela se produit uniquement pour les téléphones dont les batteries se sont dégradées et que la mesure est nécessaire pour empêcher ces téléphones de s’éteindre de façon inattendue.

Le problème est survenu après qu’un développeur, John Poole, ait publié une étude qui examinait comment les “benchmarks” de certains modèles d’iPhone pouvaient énormément varier selon le logiciel utilisé. Neufs, de nombreux téléphones individuels avaient des performances bien inférieures au “benchmark standard”.

De plus, les batteries lithium-ion dans les téléphones intelligents et autres appareils se dégradent un peu chaque fois qu’ils sont chargés et déchargés. Au jour le jour, la dégradation est négligeable, mais après un an ou plus, les utilisateurs ont tendance à remarquer que l’appareil n’est plus aussi chargé qu’auparavant, et que les tâches particulièrement lourdes (comme jouer à des jeux) peuvent parfois provoquer une décharge rapide de la batterie.

Poole a fondé Primate Labs, qui a créé le logiciel de référence sur les téléphones intelligents, Geekbench. Son évaluation porte spécifiquement sur l’iPhone 6S et l’iPhone 7. Il a constaté que les performances se dégradent avec certains d’entre eux avec iOS 10.2.1, qu’Apple a publié en janvier 2017 et qui était spécifiquement censé résoudre le problème des fermetures aléatoires dans l’iPhone 6 et l’iPhone 6S.

Selon l’analyse de Poole, cette mise à jour n’a apparemment pas affecté l’iPhone 7, mais iOS 11.2, publié début décembre, l’a fait. Bien que l’effet ne semble pas être aussi répandu qu’avec iOS 10.2.1, cela pourrait être dû au fait que certains possesseurs d’iPhone 7 n’ont peut-être pas encore été mis à jour ou qu’ils n’ont pas fait le Geekbench.